Quincaillerie

Lexique du bois

Tous les mots, termes techniques et expressions du travail du bois…

Retrouvez sur cette page tous les mots, termes techniques et expressions couramment utilisés dans le travail du bois. Notre lexique (non exhaustif) est constamment en cours d’alimentation et se veut donc, à terme, aussi complet que possible.

Abrasif, Aspiration…

Abrasif : élément intervenant dans l’action mécanique de ponçage / polissage par frottement. Dans le travail du bois, on distingue généralement les abrasifs à main (abrasifs en feuille ou en rouleau à découper selon ses besoins), des abrasifs machines aux formats spécialement adaptés (disques perforés, bandes de dimensions précises).

Affilage : c’est l’action qui consiste à former le tranchant d’un racloir à bois afin de lui donner toute son efficacité. L’affilage s’effectue uniquement par frottement, avec plus ou moins de pression selon le matériau travaillé. L’affilage peut se faire à l’aide de différents outils plus ou moins commodes à mettre en œuvre, du simple tiers-point poli à l’affiloir à insert carbure.

Affleurage : c’est une opération courante dans le processus de finition des bois. Elle consiste à enlever une quantité importante de matière, avant de passer au ponçage de finition. L’affleurage permet par exemple de parfaire la jonction entre deux pièces dans le cas d’un assemblage ou encore, de supprimer l’excédent de placage (bois ou stratifié) qui déborde d’un support après collage. L’affleurage est une action réalisée manuellement à l’aide d’un rabot d’affleurage ou mécaniquement grâce à une affleureuse électroportative.

Aggloméré : c’est l’appellation commune que l’on donne aux panneaux de particules. Ces panneaux sont constitués de particules de bois et de résine thermodurcissable pressées à chaud. Brut ou plaqué, ses applications sont multiples, de la simple caisse d’emballage au mobilier contemporain, en passant par les structures de canapés ou les cloisons en agencement intérieur… Sa découpe nécessite l’emploi obligatoire de lames de scies circulaires au carbure.

Arbre (machine) : dans le domaine du travail du bois, l’arbre désigne habituellement l’axe rotatif qui supporte l’outil de coupe et lui transmet l’énergie du moteur. C’est une caractéristique importante à connaître sur ses machines (toupies, scies circulaires…), car elle conditionne le choix des outils appropriés : le diamètre d’alésage de l’outil choisit doit correspondre au diamètre de l’arbre de sa machine.

Aspiration (défonceuse) : la défonceuse engendre beaucoup de poussières et de copeaux. La plupart des fabricants proposent un carter et une sortie d’aspiration horizontale peu pratique au niveau de la fraise. Les défonceuses Dewalt et les défonceuses Festool ont une aspiration intégrée dans la structure avec une sortie en haut du moteur. Un bon aspirateur avec démarrage synchronisé sera bienvenu : c’est le meilleur moyen de lutter contre la poussière est d’en capter un maximum à la source !

Avoyage : ce terme est utilisé dans le cadre de l’affûtage des lames de scies à ruban, à main ou circulaires en acier. Il décrit l’opération qui consiste à tordre alternativement chaque dent à droite ou à gauche afin de donner de la voie à la lame.

Bagues de copiage, Bicouche, Bouche-porer, Bufflage…

Bagues de copiage (ou guides à copier) : ce sont de petits accessoires indispensables pour travailler à la défonceuse électroportative. Ils permettent de suivre des formes courbes ou droites contre règles et gabarits (peignes à queues d’aronde ou fabriqués sur mesure). Presque toutes les défonceuses sont livrées avec une bague de copiage au diamètre variable selon la marque. Chaque fabricant a sa propre gamme, plus ou moins riche et vendue en option. Le modèle de guides à copier utilisé par les défonceuses Perles et Dewalt est le plus largement répandu.

Bédane : les bédanes sont des outils destinés à la réalisation des mortaises. Ce terme est aujourd’hui employé pour décrire les bédanes à main, mais également les bédanes carrés pour mortaiseuses mécaniques. Les bédanes à main sont de robustes ciseaux à bois de forme étroite mais épaisse. Leur section trapézoïdale et leur forme légèrement conique longitudinalement leur permet de ne pas frotter sur les bords de la mortaise et donc de ne pas contrarier l’effort de coupe. Les bédanes carrés pour mortaiseuses sont constitués d’une mèche de perçage montée à l’intérieur du corps d’un bédane carré assurant l’équarrissage des mortaises, ils permettent donc littéralement de faire des trous carrés !

Bicouche : en finition (traitement de surface), se dit d’un vernis pouvant être utilisé indifféremment en vernis de fond ou en vernis de finition (voir par exemple, notre vernis polyuréthane).

Bornoyage : c’est un contrôle visuel effectué à l’aide de deux règles afin de vérifier la planéité d’une pièce ou d’une structure de meuble. Le verbe  » bornoyer  » vient de  » borgne « , car il est en effet nécessaire de fermer un oeil pour viser correctement ! Le bornoyage peut s’effectuer à l’aide de simples chutes de bois rabotées ou bien à l’aide de règles à bornoyer spéciales.

Bouche-porer : c’est l’action de boucher les pores du bois afin d’obtenir une surface lisse comme un miroir, à l’aide de poudre de pierre ponce et d’un liant. On peut aussi utiliser un produit tout prêt tel que le bouche pores en pâte.

Bouchon : les bouchons sont des pièces de bois utiles pour corriger les défauts d’aspect (noeud mort par exemple) ou pour masquer des traces d’assemblage (têtes de vis). Les bouchons se fabriquent à l’aide de mèches à bouchonner creuses et ils sont tout simplement insérés dans des perçages réalisés au diamètre adéquat.

Bouvetage : lorsque l’on souhaite obtenir des panneaux en bois massif de grande largeur, il est toujours nécessaire d’assembler plusieurs planches. En effet, le bois  » bouge  » et pour éviter les fentes et les déformations ultérieures, il faudra recouper à coeur les planches trop larges avant de les réassembler. Cette opération dénommée  » bouvetage  » peut être réalisée de nombreuses manières, du classique assemblage « rainure languette », à l’utilisation de fraises de défonceuse à bouveter ou encore à l’aide de lamelles d’assemblage.

Brûler : accident lors de la mise en oeuvre d’un vernis au tampon : la charge en place a été attaquée.

Bufflage : opération appelée ainsi en souvenir des anciens ébénistes qui utilisaient du cuir de buffle pour égrener la première charge de vernis au tampon. Elle se réalise maintenant avec une bande de drap roulée et liée en laissant une partie bien plane qui servira de tampon égalisateur. À utiliser avec de la ponce en trempant le « buffle » dans l’huile. Plus le buffle a servi, meilleur il est. À conserver donc, comme le tampon, dans un bocal.

Coulisseaux de descente, Course en profondeur…

Calibreur : les calibreurs sont des outils de toupie dotés de plusieurs plaquettes positionnées de façon à former une arête de coupe à attaque hélicoïdale. Une seule plaquette coupe à la fois : l’attaque n’est donc plus frontale et le risque de rejet est pratiquement éliminé. La coupe est progressive, extraordinairement douce et silencieuse. Les calibreurs ont de nombreuses applications : copiage de gabarit, chapeau de gendarme, pieds Louis XV, dressage de chants, dégauchissage sur chant. L’utilisation est la même que celle des fraises à copier de défonceuse avec bien sûr la puissance et la capacité de la toupie en plus.

Camion : pour les professionnels, récipient à vernis ou à peinture servant d’intermédiaire entre le pot d’origine du produit à appliquer et le pinceau de finition.

Candellila : gemme produite par l’Euphorbia Antisyphilitica, récoltée notamment dans le nord du Mexique, entrant dans la composition de certaines cires d’ameublement. Cette cire à sensiblement les mêmes caractéristiques que la Carnauba tout en étant plus souple.

Carbure de silicium (ou carborundum) : on l’utilise en grain pour la confection des abrasifs de ponçage. Il est d’une dureté légèrement supérieure aux corindons (9,5 sur l’échelle de Mohs) et est obtenu artificiellement à partir de silice. Ses grains ont la particularité de se cliver : ils ne s’usent pas en s’arrondissant comme les corindons, mais par brisures successives et restent donc toujours parfaitement tranchants. Les grains de carbure de silicium laissent des rayures plus fines et profondes que celle des grains de corindon (aussi utilisé dans la fabrication des abrasifs). Ils favorisent un remarquable état de surface et une excellente accroche des vernis et des laques.

Carbure micro grain : point très important dans la qualité de fabrication d’un carbure, sa qualité de tamisage. Le carbure doit être exempt de grosses parcelles, de soufflures entraînant des amorces de rupture et un tranchant qui s’émousse très rapidement. Plus la granulométrie du carbure est fine, meilleure est la coupe. En contrepartie, le carbure micro grain ne se brase pas et est réservé par exemple, à des outils tels que les fraises de défonceuse en carbure massif.

Carbure (plaquette de coupe) : les plaquettes de coupe au carbure de tungstène (HM soit Hard Metal) sont obtenues par agglomération de poudre de carbure avec un liant assurant la cohésion de la poudre (le cobalt), effectuée à une température de 1 400° et sous une pression de 150 à 220 Mpa.
Plus le taux de cobalt est élevé, plus la plaquette est souple et la dureté faible : ce carbure sera bien adapté à la coupe des bois massifs. Outils concernés par exemple, les calibreurs hélicoïdaux de toupie.
Un carbure à taux de cobalt faible sera plus dur et plus cassant, il sera plus adapté au travail des matériaux abrasifs (stratifiés). Outils concernés par exemple, les fraises à affleurer à plaquettes jetables.

Carnauba : cire végétale recueillie sur les feuilles de l’arbre Copernicia Cerifera en Amérique du sud (particulièrement au Brésil), à Ceylan et en Afrique équatoriale. L’arbre mesure 10-12 mètres de haut et vit pendant 50 ans. La cire protège ses feuilles du dessèchement.
Les feuilles sont récupérées plusieurs fois par an sur le même arbre entre les mois de septembre et mars. La teinte de la cire correspond à l’âge des feuilles au moment de la cueillette. Plus elle est foncée, plus les feuilles sont anciennes. Il faut 200/300 feuilles pour 1 kg de cire.
La cire de Carnauba est très dure et cassante, jaunâtre, elle exhale une odeur agréable de palme et est utilisée en abondance dans les polish, les cosmétiques et bien sûr dans nos encaustiques pour son brillant exceptionnel.

Cérusage : opération consistant à boucher les pores des bois à pores profonds tels que le chêne, le frêne, l’ormeau, le châtaignier… Après avoir ouvert les pores à l’aide d’une brosse métallique (en laiton de préférence car l’acier noircit les tannins), on les remplit avec une pâte blanche : le blanc à céruser. Cette application est fixée ensuite par un vernis fondur cellulosique.

Céruse (voir aussi cérusage) : initialement oxyde de plomb en suspension dans un mélange gras et utilisé pour le cérusage. En raison de la toxicité du plomb, il a été remplacé par l’oxyde de zinc ou de titane. De couleur blanche, la céruse peut être aussi teintée dans un but décoratif à l’aide de teintes universelles solvantées.

Chantournage : c’est une action qui consiste à scier une pièce de bois selon un profil non rectiligne. Des courbes rentrantes ou sortantes sont façonnées à des fins décoratives (mobilier) ou utiles pour s’adapter à un profil irrégulier (agencement). La technique du chantournage est notamment employée pour la réalisation des jouets en bois : puzzles, figurines et maquettes à assembler sont facilement réalisables à l’aide d’une bonne scie à chantourner.

Chapeau de gendarme : c’est un motif ornemental couramment utilisé dans de nombreux domaines (mobilier, menuiserie, architecture…). Il s’agit d’une forme courbe profilée sur une pièce généralement horizontale. On le nomme ainsi car il rappelle la forme des chapeaux des  » gens d’armes  » des siècles passés. Apparu dans le meuble à la transition des styles Louis XIII et Louis XIV, il est très employé dans le style Louis-Philippe et pour le mobilier rustique où on le trouve essentiellement sur la traverse haute des portes de meuble.

Charge : application du vernis à proprement parler, à l’aide d’un tampon (voir aussi tampon).

Cire : substance grasse et fusible d’origine animale ou végétale. Les cires animales sont plus nourricières et les cires végétales plutôt imperméabilisantes.

Clameau : c’est un serre-joint de charpente qui est souvent indispensable pour « fermer » parfaitement les gros assemblages en bois avant leur solidarisation définitive par chevilles ou ferrures. Le clameau de charpente est muni de deux pointes à planter en acier forgé et cannelées pour assurer leur encrage sûr dans les deux pièces à assembler. La tension s’opère ensuite en force par le système de poignée à cliquet, celui-ci est réversible afin de pouvoir retirer ensuite facilement le clameau de l’assemblage monté.

Coalescence : phénomène par lequel les molécules des émulsions et dispersions thermoplastiques s’assemblent au fur et à mesure de l’évaporation de l’eau contenue dans leur liant, donnant ainsi un film continu. On parlera de coalescence et non de polymérisation pour le durcissement des colles et vernis vinyliques ou acryliques.

Combinée (machine à bois) : c’est une machine multifonctions qui permet d’accéder à toutes les tâches essentielles du travail du bois. Il existe différents types de machines à bois combinées proposant de 2 à 6 fonctions selon les modèles (les fonctions courantes sont : raboteuse – dégauchisseuse – scie circulaire – toupie et mortaiseuse). Voici les principaux avantages des machines combinées à bois par rapport aux machines individuelles : coût de revient inférieur à l’achat, gain de place dans l’atelier, grande surface de table. Il faut également connaître les contraintes d’utilisation des combinée : investissement à faire en une seule fois, une seule personne peut travailler à la fois, nécessité de dépointer pour passer d’une fonction à l’autre ce qui nécessite une bonne organisation du travail.

Contre-plaqué à plis (ou multiplis) : ces panneaux dérivés du bois sont constitués de plusieurs feuilles de placage collées symétriquement autour d’une âme. Les sens de fil de chacune de ces feuilles (ou plis) sont croisés à 90°, afin d’apporter une résistance à la flexion et une stabilité dimensionnelle maximum. Différentes qualités existent en fonction de la destination d’usage :

  • Résineux « Eco-pin », à l’aspect sommaire : parties de meubles cachées, structure de canapé, coffrage en maçonnerie.
  • Bois exotique (Okoumé), la qualité d’aspect est variable selon les classifications : en ébénisterie, ils sont destinés à être plaqués.
  • Feuillus (Hêtre, Bouleau), qualité supérieure, aspect soigné : les petites épaisseurs (12 mm) sont idéales pour les corps de tiroirs.

Contre-plaqué lamellé, latté ou panneauté : ces panneaux dérivés du bois sont constitués de deux feuilles (ou plis) de placage qui viennent habiller une âme centrale composée de planchettes massives de différentes épaisseurs : moins de 7 mm pour les « lamellés », de 7 à 30 mm pour les « lattés », plus de 30 mm pour les « panneautés ». Ces panneaux présentent donc un aspect épais, tout en étant légers et stables, ce qui convient bien à la conception de meubles ou d’aménagements intérieurs.

Corroyage : c’est un ensemble d’opérations consistant à dégauchir (obtenir deux faces parfaitement perpendiculaires) puis à raboter une pièce de bois afin de l’amener à ses dimensions définitives en épaisseur et en largeur. La machine typique dédiée à ces opérations est la raboteuse dégauchisseuse.

Coulisseaux de descente (défonceuse) : c’est là que réside une des qualités majeures d’une défonceuse électroportative. La défonceuse doit pouvoir descendre et remonter tout en douceur sur ses coulisseaux, sans à-coup et sans jeu.

Copal : résine naturelle produite par diverses plantes tropicales légumineuses d’Afrique (copal dur) ou par des conifères de Nouvelle-Zélande du genre agathis (copal tendre). Elle présente de nombreuses analogies avec l’ambre jaune de la Baltique. Cette résine entre notamment dans la composition du vernis copal surfin, très apprécié des ébénistes.

Corindon : utilisé en grain pour la fabrication des abrasifs de ponçage, le corindon existe à l’état naturel et ce terme désigne alors une famille de pierres, souvent précieuses, telles les rubis, les saphirs, le grenat. Les corindons sont des pierres réputées comme les plus dures après le diamant, d’une dureté de 9 sur l’échelle de Mohs qui comporte 10 grades (le diamant a une dureté de 10 Mohs).
Les corindons artificiels sont des oxydes d’aluminium cristallisés obtenus par fusion au four électrique. Leur dureté est équivalente aux corindons naturels. La résistance élevée des grains à l’érosion et aux chocs, leur solidité et leur mordant, leur donnent une efficacité remarquable en abrasion. Les grains de corindon s’usent en s’arrondissant, créé des rayures moins profondes mais plus larges que celle des grains de carbure de silicium (aussi utilisé dans la fabrication des abrasifs). Il facilite un ponçage progressif (en utilisant plusieurs grains successifs) rapide et efficace.

Coticule : des grains de cristaux exceptionnels qui produisent des pierres d’affûtage naturelles de premier choix ! Les grains de coticules sont de forme dodécaédriques (c’est-à-dire qu’ils présentent douze faces), ils disposent donc d’angles d’attaque très doux comparés à ceux d’autres cristaux octaédriques (huit faces) ou cubiques (quatre face). Pendant l’affûtage, le grain pénètre le métal grâce à ses coins obtus. C’est-à-dire que bien que le diamètre du grain soit de 15 microns, il ne pénètre le métal que sur une profondeur d’environ 1 à 3 microns. Voilà la raison pour laquelle les pierres coticules aiguisent aussi fin !

Course en profondeur (défonceuse) : plus la course en profondeur d’une défonceuse électroportative est grande et plus vous aurez de capacité de fraisage ! C’est principalement intéressant pour la réalisation des mortaises. Les rallonges d’arbre sont des accessoires bien utiles pour augmenter la profondeur d’usinage.

Cyanoacrylate : plus connues sous le nom générique de « super glue », les colles cyanoacrylates, très polyvalentes, conviennent à la plupart des matériaux courants et des surfaces difficiles. Elles s’avèrent très pratiques dans le travail du bois, en particulier pour les petits assemblages, les réparations, les rebouchages de fissures, etc. Les colles cyanoacrylates offrent des temps de prise rapides mais l’accélérateur permet d’encore réduire ces temps de séchage : lorsque beaucoup de colle a été utilisée (grosse réparation, rebouchage, etc.), lors des travaux de tournage sur bois ne permettant pas des temps d’attente trop longs, etc

Diamant…

Dégauchisseuse : comme son nom l’indique c’est une machine dédiée aux opérations de dégauchissage des bois. L’action de dégauchir consiste à façonner sur une pièce de bois une face plane et un chant parfaitement perpendiculaire à cette face. Ces deux plans serviront ensuite de surface de référence lors de l’étape du rabotage (mise à dimension finale en épaisseur et en largeur).

Déligneuse : c’est une scie comportant une ou plusieurs lames à l’écartement fixe ou réglable. La déligneuse est destinée à aviver les plateaux de bois massifs en sciant leurs deux bordures inutilisables en raison du flash, des inégalités ou de la présence d’aubier (pour certaines essences). Suite au délignage, on obtient des sciages avivés de toutes largeurs qui seront plus simples à transporter, à stocker, à sécher et à transformer par la suite.
A noter : Il existe aussi des dispositifs permettant de transformer sa tronçonneuse en Mini-Deligneuse.

Diamant (pierre d’affûtage) : les pierres diamantées monocristallines, à la structure cristalline unique, robuste et incassable, sont les plus adaptées pour l’aiguisage. Réputées pour leur rapidité d’affûtage, elles réalisent un travail parfait en un temps record… Sur des matériaux aussi durs que le carbure, l’utilisation des pierres d’affûtage diamantées est impérative : ce sont d’ailleurs les seules pierres qui vous permettront de réaffûter les fraises de défonceuse au carbure ou encore les fers de toupie. Plus la matière de l’outil sera dure, plus vous gagnerez du temps par rapport aux méthodes traditionnelles !

Dormant (menuiserie) : c’est l’encadrement fixe d’une porte ou d’une fenêtre qui est destiné à supporter les parties mobiles ou ouvrantes. Les bons ouvrages sélectionnés dans notre librairie, vous en apprendront plus sur les spécificités des structures des portes et des fenêtres. On nomme parfois aussi  » dormant  » les pièces fixes qui soutiennent les lames d’un plancher ou les bouts de solives.

Dormant (serrage) : les serre-joints à dormants sont utiles dès lors qu’une grosse puissance de serrage est nécessaire. Ils sont généralement constitués d’un long rail en acier IPN, sur lequel coulisse un sabot mobile. A une extrémité du rail, une tête fixe permet le serrage à l’aide d’une puissante vis filetée. Les gros assemblages ne leur font pas peur et ils sont largement utilisés pour le collage des panneaux en bois massif, des portes ou encore des carcasses de meuble.

Dozuki (scie japonaise) : les scies japonaises Dozuki sont conçues pour l’ultra-précision. Ces modèles sont équipés d’un « dos » afin de rigidifier la lame qui est d’une extrême finesse (3/10° de mm !). La qualité de coupe est absolument incomparable : les abouts des pièces sciées semblent tout simplement sortis de ponçage…

Dressage : cette opération consiste à aplanir une face ou un chant d’une pièce de bois. Le dressage d’une pièce est réalisé manuellement à l’aide d’un rabot à main ou mécaniquement avec un rabot électroportatif ou une machine stationnaire de type dégauchisseuse.
Dans le cadre du travail des placages, le dressage représente la découpe des chants qui est réalisée avant le jointage afin d’obtenir une liaison parfaite.

Eclaircissage, Egrenage, Encaustique, Extrait de Cassel…

Éclaircissage : phase délicate d’égalisation du vernis au tampon, qui se réalise à l’aide du tampon ayant servi pour la charge de vernis, mais habillé d’une toile neuve très fine, le tout imbibé d’alcool à vernir et d’un peu de vernis dans certains cas.

Égrenage : ponçage au papier abrasif très fin ou mieux à l’éponge abrasive, en vue d’un rendu optimum du vernis. Il permet d’éliminer les irrégularités entre 2 couches. Il peut aussi s’exécuter plus facilement à la laine d’acier fine.

Encaustique : produit d’entretien du mobilier en bois, à base d’assemblages de cires solvantées dans de l’essence.

Extrait de Cassel : brou de noix de cajou utilisé comme colorant naturel pour obtenir des teintes à l’eau marron.

Extrait sec : masse résiduelle d’un corps après évaporation de tous ses composants volatils. Dans un vernis, c’est ce qui restera réellement appliqué sur le bois après séchage.

Farinage, Feuil…

Farinage : aptitude du vernis à se poncer facilement en formant une fine poussière lubrifiante et bouche-porante.

Feuil (le) : l’épaisseur du feuil est l’épaisseur du film sec d’un vernis.

Fraisage complémentaire (défonceuse) : cette technique de défonçage vous permettra de fabriquer des panneaux en bois massif avec de superbes motifs décoratifs courbes réalisés dans la masse. Les plus beaux décors sont obtenus avec des essences de bois aux teintes bien contrastées. Le principe d’usinage est simple : un kit de fraisage complémentaire constitué de trois fraises, aux dimensions bien étudiées et des gabarits de votre fabrication permettent de découper très précisément les bois à assembler.

Fraisage d’inclusion (défonceuse) : cette technique de défonçage vous permettra de fabriquer des papillons de renfort pour vos plateaux de meubles, de faire des incrustations en marqueterie, de fabriquer des bouchons décoratifs pour masquer les trous d’assemblage disgracieux. L’avantage de cette technique est qu’elle utilise le même gabarit d’usinage pour la pièce mâle et la pièce femelle, ce qui assure une très haute précision de l’ajustement. Le principe utilisé est celui du guide à copier : un kit de fraises d’inclusion adapté est la base de cette réalisation.

Gemme, Gomme, Gomme laque…

Gemme : suc résineux qui coule des pins ou d’autres végétaux par les entailles de leur tronc et servant par exemple à l’élaboration de l’essence de térébenthine (dite pure gemme).

Grenat (pierre d’affûtage) : les cristaux de grenats sont ronds ou ovales : on peut les comparer à un ballon de foot qui est composé de petits plans de cuir cousus. Ces plans forment des angles obtus entre eux et ce sont ces coins obtus qui pénètrent dans l’acier durant l’affûtage. Bien que le diamètre des grenats soit de 15 microns environ, les coins obtus ne pénètrent que de 2 à 3 microns dans l’acier. Ces pierres naturelles aiguisent donc très finement et rapidement. Pendant l’aiguisage, les cristaux de grenat quittent la pierre et forment avec l’eau une pâte à polir qui affûte l’outil. Ainsi, le tranchant se trouve toujours en contact avec des cristaux de grenat neufs et acérés (la pierre se régénère sans cesse). Les grains en suspension dans cette pâte, fragmentés en particules plus petites, participent grandement à la finesse du travail.

Gomme laque : résine organique sécrétée par la larve d’un insecte (lacciffer lacca) qu’elle dépose sous forme de gomme sur les branches de certains arbres de la famille des acacias (notamment le Butéa). La gomme laque exportée par l’Inde et la Thaïlande était à l’origine utilisée comme matière colorante. Elle permit au début du siècle de fabriquer les fameux disques « 78 tours » avant l’essor de la chimie des matières plastiques. Aujourd’hui, elle continue à être utilisée dans la fabrication des vernis au tampon traditionnels et, pour des tonnages plus considérables, dans l’enrobage des dragées en pharmacie et confiserie (les fameux chocolats qui ne fondent pas dans la main !). En ameublement, des bâtons de gomme laque pigmentée dans la masse, permettent tous les rebouchages et retouches. Les gommes laques diffèrent par la pureté, la couleur et la teneur en cire. Elles sont classées suivant une nomenclature précise de qualité… Les gommes décirées donnent les brillants les plus profonds.

Gomme : substance visqueuse composée de glucides s’écoulant par incision de certains arbres et durcissant à l’air libre : copal et sandaraque principalement.

Guillaume (rabot) : le guillaume est un modèle de rabot spécifique qui sert à ajuster les assemblages à la perfection et il n’y a pas de meilleur outil pour retoucher précisément un tenon ou une feuillure. Le corps du guillaume est assez fin. Ses faces sont parfaitement planes et perpendiculaires à la planche pour garantir une extrême précision du travail. Le guillaume Veritas est emblématique de ce type de modèle.

Guimbarde (rabot) : la guimbarde est un outil incontournable pour travailler des zones qui doivent être dressées à une profondeur très précise (rainures arrêtées, entailles traversantes ou non débouchantes…). La guimbarde est également utile pour les tâches précises d’incrustation ou de dressage des emplacements de quincailleries. La magnifique guimbarde Veritas est le parfait exemple de cet outil.

Hors poussière, Huile de coude…

Hors poussière : se dit du temps au-delà duquel la poussière n’adhère plus à un vernis en cours de séchage, sans avoir encore définitivement durci. Pendant cette période, pensez à éviter les courants d’airs et à ne pas soulever de poussière. Les atelier de finition peuvent être équipés de filtre à poussières fines.

Huile de coude : d’origine 100 % naturelle, l’huile de coude est très largement utilisée depuis des siècles. Ses applications principales sont le ponçage et le vernissage au tampon. En principe inoffensive, une exposition prolongée peut quand même provoquer douleurs musculaires et tendinites… 🙂

Hydrofuge (traitement du bois) : la plupart des panneaux dérivés du bois existent aussi avec des traitements spécifiques. Les panneaux hydrofuges sont adaptés à une utilisation en ambiance humide. On les reconnait de part leur couleur verte pour les agglomérés (panneaux de particules) et pour le MDF (medium ou panneau de fibre). Ils sont donc fortement recommandés dans les salles de bains et les cuisines (label CTB-H).

Ignifuge…

Ignifuge (traitement du bois) : la plupart des panneaux dérivés du bois sont aussi proposés avec des traitements spécifiques. Les panneaux ignifuges reçoivent un traitement dans la masse qui les rend résistants au feu. Ce traitement est de couleur rouge pour les agglomérés (panneaux de particules) et pour le MDF (medium ou panneau de fibre). Différents niveaux de protection répondent à des normes de sécurité très stricte (classements M1 ou M2).

Jexer, Jus (dans son)…

Jexer : passer un produit spécifique pour éliminer le relevage de fibre après une teinte à l’eau. Pour cela on utilise une fibre non-tissée contenant des grains d’abrasifs et permettant un égrenage moins agressif.

Jus (dans son) : ainsi appelle-t-on un meuble d’époque qui n’a jamais été restauré, retouché depuis son origine.

Kataba…

Kataba (scie japonaise) : traditionnellement, les scies japonaises Kataba sont dédiées aux coupes en travers fil : un affûtage à trois pentes leur donne une redoutable efficacité pour toutes les opérations de tronçonnage. Rendement, précision et propreté de coupe sont au rendez-vous !
Certains modèles peuvent aussi être équipés d’une lame (interchangeables en quelques secondes) pour les coupes dans le sens du fil (délignage).

Lamellage (ou assemblage à lamelles)…

Lamellage (ou assemblage à lamelles) : il est couramment utilisé pour réaliser des travaux d’agencement et d’ébénisterie. Le gain de temps, la précision, la rapidité et la facilité de réalisation, en font un assemblage de prédilection des professionnels. Les lamelles sont adaptées aux fabrications en bois massif comme aux assemblages de panneaux dérivés du bois. Le lamellage peut s’effectuer avec des machines dédiées, les fraiseuses à lamelles ou bien à la défonceuse à l’aide d’un kit de fraises pour pose de lamelles.

Madré, Mordançage…

Madré : se dit d’un bois veiné par le dessin des fibres, transversalement au fil du bois.

Mélaminé (revêtement sur panneaux dérivés du bois) : Mélaminé (revêtement sur panneaux dérivés du bois) : il s’agit d’une feuille de papier décorée ou unie, qui est imprégnée de résine mélamine avant d’être pressée à chaud sur un support en panneau de particule (aggloméré) ou en panneau de fibre (médium). Sa résistance à l’abrasion est moyenne, l’emploi des panneaux mélaminés n’est donc pas indiqué pour les parties de meuble les plus exposées (plateau de meuble, par exemple). Les panneaux mélaminés sont largement utilisés dans la fabrication des caissons des meubles contemporains.

Mordançage : opération qui consiste à imprégner le bois d’un mordant et le rend apte à fixer des colorants. Par exemple, mordançage basique avec de l’ammoniaque pour les colorants acides.

Mortaise : c’est un des termes de base du travail du bois, qui désigne la partie femelle de l’assemblage dit à  » tenon et mortaise « . L’assemblage à  » tenon et mortaise  » est utilisé dans bien des cas de figure, que ce soit pour réaliser de fins assemblages en ébénisterie ou de robustes liaisons en charpente. La norme communément admise est de faire une mortaise du tiers de l’épaisseur du bois à assembler (exemple : sur un bois de 24 mm d’épaisseur, on fera une mortaise de 8 mm de largeur). On pourra parler de mortaise débouchante dans le cas où cet usinage traverse de part en part la pièce de bois qui le supporte. Il existe de multiples moyens mécaniques pour faire des mortaises, mais on peut aussi bien entendu mortaiser à la main à l’aide d’un bédane.

Mortaiseuse : comme son nom l’indique, la mortaiseuse est une machine destinée à réaliser mécaniquement des mortaises d’assemblage. On distingue principalement deux types de mortaiseuses mécaniques :

  • Les mortaiseuses à mèche : une mèche de perçage et de coupe est montée en bout d’arbre. On travail par plongées successives puis par chariotage latéral dans le bois. Les mortaises réalisées devront ensuite être équarries manuellement.
  • Les mortaiseuses à bédane carré : une mèche de perçage est montée à l’intérieur d’un bédane carré. La mèche perce le plus gros de la mortaise et le bédane finalise le travail d’équarrissage. On obtient donc des mortaises finies dès la sortie de machine.

Nitrocellulose…

Nitrocellulose : agent filmogène obtenu par réaction de l’acide nitrique sur la cellulose et utilisé dans la confection des vernis.

Passage de fraise, Pinces à cones, Poids, Puissance d’une défonceuse…

Panneau de fibre (Medium ou MDF  » Medium Density Fiber Board « ) : ces panneaux dérivés du bois sont obtenus par la mise sous pression élevée de bois défibré avec ou sans adjonction de liant (procédé humide ou procédé sec). Les panneaux de fibre sont réputés pour leur facilité de moulurage et de finition. Leurs chants sont propres même sans être plaqués. Ils sont largement employés en agencement et en fabrication de mobilier.

Passage de fraise (défonceuse) : peu de fraises de défonceuse dépassent 40 mm de diamètre mais si c’est le cas, avec certaines défonceuses aux capacités réduites vous serez coincé ! C’est un point important à prendre en compte lors du choix de sa machine en fonction des travaux envisagés.

Pinces à cône à faible pente (défonceuse) : on parle aussi de pinces coniques avec écrou ou « à cône faible ». Se sont les seules pince de défonceuse qui assurent une bonne tenue de la fraise sur la machine. Il existe un modèle de pince par diamètre de queue et pas de tubes de réduction ou d’adaptation. Le diamètre des pinces livrées de série est généralement le 8 mm. Le Ø 12 mm est utile pour les plus grosses fraises, dont certaines ne pourront être utilisées que sous table. Les Ø 6,35 et 12,7 mm ne servent que pour les fraises au standard anglo-saxon devenu rare sur le marché. Le Ø 6 mm a quant à lui quasiment disparu.
A noter : il existe d’autres systèmes de serrage comme les cônes filetés ou les tubes de réductions. La tenue des fraises est nettement moins bonne ou au contraire celles-ci y restent souvent bloquées !

Poids (défonceuse) : une défonceuse légère, facile à manipuler en toutes circonstances, deviendra vite la petite machine à tout faire que vous n’hésiterez pas à utiliser. D’où l’intérêt d’avoir deux défonceuses, poids et puissance allant de pair. Vous opterez pour l’utilisation de la défonceuse légère pour les petits travaux sur le bois et garderez la défonceuse plus puissante pour des travaux plus lourds ou pourquoi pas comme une mini toupie à l’aide d’une table de fraisage.

Polyuréthane : nom générique des vernis polyuréthane mono-composant ou bi-composants dont l’agent filmogène résulte de la réaction d’isocyanates sur une résine polyester ou polyéther.

Ponce : ou « ponce soie » en raison de sa douceur et de sa finesse. Poudre très fine de pierre ponce utilisée en bouche-pore pour le vernis au tampon, tirée d’une roche volcanique poreuse et alvéolaire exploitée surtout en Italie (Lipari). Classée de n° 0 à 6 en fonction de la finesse.

Popote : nom générique donné à de nombreuses préparations que réalisaient eux-mêmes les ébénistes. Chacun utilisant son mélange et gardant son soi-disant secret. Les popotes polish sont essentiellement conçues pour le nettoyage et le brillantage.

Pot-life : Littéralement « durée de vie en pot ». Durée possible d’utilisation de substances mises en réaction par leur mélange. Par exemple, colle ou vernis auxquels on vient d’ajouter le durcisseur.

Poudrage (papiers abrasifs) : répartition des grains d’abrasifs sur leur support. Les abrasifs sont fabriqués soit avec des grains serrés les uns contre les autres (on parle alors de poudrage fermé), soit avec des grains espacés (on parle de poudrage ouvert). Une fabrication intermédiaire est appelée poudrage semi-ouvert. Un poudrage fermé est utile lorsqu’il y a peu de risques d’encrassement (bois durs, etc.). Un poudrage ouvert est, au contraire, préconisé pour les matériaux à risques d’encrassement (bois résineux, décapages de peintures ou vernis, etc.), car l’écartement des grains permet le dégagement facile des copeaux et sciures.

Profil Contre Profil (usinage à) : l’assemblage à profil contre profil a été mis au point pour faciliter la réalisation en série des cadres de portes à panneau. Cet usinage facilite le montage et le cadrage, tout en assurant l’aspect esthétique des assemblages dans le temps. L’usinage à profil contre profil demande par contre une bonne précision de travail. Il peut être réalisé soit à la toupie avec un porte-outil dédié, soit avec une défonceuse montée sous table dotée de fraises spécifiques.

Profondeur interne de l’arbre (défonceuse) : elle vous permettra d’insérer plus ou moins profondément la fraise pour une meilleure tenue et une plus grande plage de réglages. C’est également un point à vérifier pour s’assurer de la fiabilité de la tenue de fraise de sa défonceuse.

Puissance (défonceuse) : plus elle est puissante, plus la défonceuse peut tourner longtemps sans peiner ni chauffer. Mais son poids en pâtit et votre corps en subira les conséquences…
Voici quelques points de repères :

  • Moins de 400 W : ces machines de faible puissance sont généralement des outils électroportatifs miniatures que l’on réservera aux travaux de modélisme, maquettisme ou lutherie. Leur champ d’utilisation et les outils quelles utilisent sont donc très spécifiques.
  • De 400 à 600 W : ce sont de petites machines qui sont vite limitées par leurs faibles capacités dès que l’on veut utiliser des fraises un peu conséquentes. À réserver aux très petits travaux.
  • De 700 à 1100 W : c’est la plage de puissance la plus courante. Sur les bonnes machines, il est déjà possible de travailler avec des fraises conséquentes tout en conservant la maniabilité d’une machine légère.
  • Au-dessus de 1100 W : ces machines sont souvent lourdes et beaucoup sont rustiques. Leur manipulation demande une bonne habitude du maniement de la défonceuse, en particulier en ce qui concerne la stabilité. Elles acceptent de très grosses fraises et une erreur de sens d’usinage avec de telles fraises ne pardonne pas. Il est conseillé d’acquérir ce type de défonceuse qu’en connaissance de cause, si votre travail nécessite du rendement et de la puissance. Les personnes ne désirant pas acquérir de toupie peuvent aussi utiliser une grosse défonceuse montée sur table.

Queue d’aronde (ou queue d’hirondelle)…

Queue d’aronde (ou queue d’hirondelle) : on désigne ainsi un assemblage classique et indissociable des belles fabrications d’ébénisterie ou de menuiserie. C’est l’assemblage le plus résistant qui existe pour abouter deux planches de bois massif : boite, tiroir, meuble. On rencontre deux grands types de queues d’arondes : les queues traversantes et les queues demi cachées. On pourra réaliser cet assemblage à main levée, à l’aide de guides de sciage manuels ou encore à l’aide de sa défonceuse avec un gabarit d’usinage spécifique.

Réglage électronique de vitesse, Réglage micrométrique de profondeur…

Réchampir : action de teindre, peindre d’une autre couleur ou vieillir une moulure ou la partie saillante d’un meuble, soit dans un but décoratif, soit pour simuler une usure du temps. Cette opération s’effectue généralement à l’aide d’une patine à ombrer ou patine à réchampir.

Réglage électronique de vitesse (défonceuse) : c’est une option bien agréable d’utilisation sur une défonceuse, car le démarrage se fait sans à-coup. Il n’est cependant indispensable que pour l’utilisation des plus grosses fraises ou pour le travail des matériaux spéciaux comme les métaux tendres ou les plastiques. Plus la défonceuse sera puissante, plus celui-ci sera nécessaire.

Réglage micrométrique de profondeur (défonceuse) : c’est un élément capital pour une défonceuse car il vous permettra d’affiner vos réglages avec une précision de l’orde du 1/10°mm. S’il n’est pas intégré d’origine à la machine, prévoyez de l’acquérir d’emblée si il est proposé en option !

Réglage micrométrique sur le guide parallèle (défonceuse) : il n’est pas déterminant pour le choix de la machine mais il s’avère cependant utile dans certaines situations car il permet de parfaire un réglage très rapidement.

Réversibilité (restauration) : aptitude d’un produit à pouvoir se dissoudre ou se retirer afin de laisser le bois tel qu’il était avant restauration. Caractéristique indispensable pour les meubles anciens de valeur ! Il sera ainsi toujours possible de retrouver la facture originale lors de restaurations futures. Attacher de l’importance à cela est un acte concret de conservation du patrimoine.

Ronce : bois ramageux provenant des fourches de l’arbre : départs de branches ou de racines.

Ryoba (scie japonaise) : les scies japonaises Ryoba les scies japonaises Ryoba présentent une double denture à très bon rendement de coupe. Elles sont donc conseillées pour toutes les opérations d’assemblage. Les amoureux des tenons « fait main » ne peuvent plus s’en passer : un simple petit coup de poignet permet de sélectionner la bonne denture pour scier en long ou en travers et ce avec une précision remarquable.

Semelle, Siccatif, Siccité, Soies…

Semelle (défonceuse) : les semelles de défonceuse sont généralement de forme soit ronde, soit rectangulaire, soit mixte. C’est la forme mixte qui est la plus adaptée : la partie arrondie permet le guidage sur gabarit et les parties droites donnent accès aux emplacements inaccessibles autrement. Les semelles rectangulaires, peu pratiques ne sont envisageables que sur les machines spéciales, paumelleuses ou affleureuses. Les perçages de la semelle : ils devront de préférence être taraudés et traversants. Ils serviront au montage de gabarits et sous table. Plus il y en a mieux c’est ! Il existe des solutions pour restaurer facilement une semelle vieillissante avec les adhésifs protecteurs pour machines électroportatives.

Siccatif : additif qui, ajouté aux peintures et vernis, accélère leur temps de séchage. On peut l’utiliser également pour améliorer le séchage des traitements gras à base d’huile de lin et d’essence de thérébentine.

Siccité : état de ce qui est sec.

Soies : poils d’un pinceau, fabriqués le plus souvent en soies naturelles.

Stéarate de calcium (papiers abrasifs) : c’est un revêtement dont on enduit certains abrasifs en couche supérieure pour lutter contre l’encrassement. Son action est alors similaire à de la cire : par son pouvoir antistatique et légèrement lubrifiant, il évite les amalgames de sciure ou autres résidus en favorisant leur dégagement. Il permet alors de prolonger substantiellement la durée de vie des abrasifs.

Stratifié (revêtement sur panneaux dérivés du bois) : le stratifié est composé d’un empilage de feuilles de papier kraft imprégnées de résine phénolique. Un papier décor ou uni est déposé à sa surface sous un film de protection transparent. Plus épais et plus résistant que la mélamine, c’est un matériau idéal pour habiller les plateaux de table, les plans de travail… Bon à savoir : dans l’industrie, les feuilles de stratifié sont généralement collées sur leur support de destination à l’aide d’une presse à chaud. Dans le cadre d’un usage amateur ou artisanal, les stratifiés peuvent se plaquer à froid, sans presse, à la colle néoprène.

Tampico, Tampon, Térébenthine de Venise, Tripoli…

Tampico : fibre végétale tirée des feuilles d’un Agave du Mexique (sorte de cactus servant aussi à faire la Tequila !), utilisée notamment dans la brosserie.

Tampon : étoffe de laine ou tricot (si possible sans couleur) enveloppée dans une toile de lin pur pour l’application des vernis gomme laque. Conservez le tampon dans une boîte hermétique pour qu’il ne sèche pas. Utiliser trois tampons distincts pour le bouche-porage, le vernissage et l’éclaircissage final. Le tampon fait partie des matériels d’application traditionnels.

Térébenthine de Venise : essence de térébenthine réalisée à partir de la résine de cèdres poussant avec les racines dans l’eau salée (compte tenu de la proximité de la lagune) aux environs de Venise. Considérée comme la meilleure térébenthine, elle agit comme retardateur.

Triply (OSB : Oriented Strand Board) : c’est un panneau dérivé du bois, composé de lamelles de pins assemblées en couches croisées. A l’origine, c’est un avant tout un matériau de construction (coffrage, cloison, sous toiture…) mais il est de plus en plus utilisé en décoration. Soigneusement poncé, lasuré ou vernis, il peut même devenir du plus bel effet !

Tripoli : algues microscopiques qui se déposent au fond des océans ou des rivières et se solidifient au cours des millénaires donnant une roche pulvérulente, la diatomite, utilisée pour le polissage.

Usinage (sens)…

Usinage (sens) : le sens d’usinage est une notion essentielle lors de l’utilisation des machines à bois portatives ou stationnaires. C’est un point très important à prendre en compte avant d’exécuter tout travail à la toupie ou à la défonceuse : il va conditionner la qualité du travail et même souvent votre sécurité. En usinant « en avalant », c’est-à-dire en avançant dans le même sens de rotation que l’outil, on prend le risque d’être entraîné très brutalement, ce qui peut avoir des conséquences graves (par exemple : une pièce peut vous être littéralement arrachée des mains à la toupie). Pour le cas de la défonceuse, HMDiffusion a mis au point un petit poster à afficher dans un coin de son atelier pour avoir toujours sous les yeux le bon sens de travail à respecter.

Vernis, Voilé…

Vernis : c’est sans doute le produit de finition dont on parle le plus ! C’est un enduit de protection ou de décoration constitué par une résine ou une matière plastique dissoute dans un solvant organique approprié. La plupart des solvants sont volatils, sauf pour les vernis gras à l’huile. Après séchage, le vernis se présente comme un film étanche, adhérent et transparent.

Voie (lame de scie) : la voie est l’écartement latéral des dents par rapport à l’axe de la lame. Grâce à cet écartement, le trait de scie produit est légèrement plus large que l’épaisseur de la lame et il évite à celle-ci de se coincer en cours de sciage.

Voilé : se dit d’un vernis blanchi, comme altéré par une sorte de voile de surface.